Fondation et origine - Biographies - Panneau Hollywood
Fondation et origine
(Présentation de l'éditeur) - Ce livre est l'histoire d'un paradoxe. Hollywood, qui a incarné les États-Unis au point d'être considéré aujourd'hui par certains comme le vecteur principal de l'impérialisme culturel américain, a été fondé dans les années 20 par des immigrants de fraîche date qui, pour certains, parlaient un anglais approximatif : les frères Warner, Carl Laemmle, William Fox, Harry Cohn, Samuel Goldwyn, Louis B. Mayer, Irving Thalberg, Adolph Zukor et d'autres étaient nés dans des communautés juives d'Europe centrale marquées par la misère et les pogroms, mais habitées par une culture vivace et pleine d'humour. Souvent, c'est un passage dans la confection ou la fourrure sur la côte Est des États-Unis qui leur apporta ce qu'on ne peut appeler qu'un sens inné du marketing, une sensibilité particulière aux goûts et aux couleurs de cette Amérique qui les accueillait avec une certaine méfiance. Sentant avant tout le monde que la société de consommation naissante devait se nourrir aussi de rêves et que ces rêves, sans doute, permettraient aux gens de mieux surmonter les crises du système, ils poussèrent jusqu'en Californie, firent main basse sur les infrastructures artisanales du cinéma muet et bâtirent des empires : Twentieth-Century Fox, Columbia, MGM, Universal... En même temps, ils construisaient leur Amérique, et eurent l'audace de forger leur propre conception du rêve américain : celui d'un pays plus accueillant, plus tolérant, plus juste et plus optimiste qu'il ne l'était vraiment. Cette vision, véhiculée par leurs films, fut tellement forte qu'elle se diffusa dans la culture américaine, contribua à la définir et finit même, comble du paradoxe, par l'incarner aux yeux du monde. C'est l'histoire de ces aventuriers improbables devenus des géants et parfois des monstres, de leurs origines et de leur métamorphose, qui nous est contée par Neal Gabler : une histoire rocambolesque, pleine de bruit et de fureur, mais aussi de moments cocasses et émouvants qui les a fait entrer dans la légende.
Pour chaque nom cité, une biographie complète avec des photos fera son apparition dans la partie qui lui est désignée.
Si le sujet vous intéresse, vous pouvez vous informer avec le livre suivant :
Référence : Neal Gabler (Auteur) et Johan-Frédérik Hel Guedj (Traduction) , Le royaume de leurs rêves : La saga des Juifs qui ont fondé Hollywood, Calmann-Lévy, 16 février 2005, 564 pages.
Biographie
Les frère Warner
Leur père, Benjamin Warner était un cordonnier juif polonais qui avait fuit la Pologne en 1883 pour d'abord vivre en Allemagne puis pour définitivement s'établir aux Etats-Unis à Baltimore. Les quatre frères Warner ayant toujours appris à travailler ensemble, vécurent à Youngstown dans l'Ohio. L'aventure cinématographique commença quand le frère ainé Harry décida de vendre au mont-de-piété le cheval de la famille pour acheter en 1904 un projecteur de cinéma de la marque Edison. Ainsi ce projecteur permit aux frères Warner de projeter de manière itinérante des films dans les petites villes de l'Ohio et de Pennsylvanie. Par la suite, ils décidèrent d'abandonner l'idée du cinéma itinérant pour créer un cinéma fixe à New Castle. En 1905 fut donc ouvert le "Cascade Theatre" avec des fauteuils empruntés au salon funéraire voisin.
Vu la difficulté croissante d'obtenir à bon prix de bons films à projeter, les frères Warner vendirent le "Cascade Theatre" pour 40 000 $. Ils se lancèrent dans la distribution de films à temps plein en incorporant la compagnie Edison. Ils quittèrent cette compagnie pour se lancer réellement dans la production cinématographique en créant un studio à St Louis dans une ancienne fonderie de fer. Les deux uniques films produits étaient tellement d'un budget moindre qu'ils en devenaient très difficiles à commercialiser. Ils décidèrent de s'implanter en Californie où le climat ensoleillé et l'absence de pluie rendait propice la production de films avec par conséquent des économies d'éclairage à la clé. Ainsi en 1923 fut crée Warner Bros Pictures.
En 1924, la première star du studio fut un chien. En effet, Rintintin fut la star de "Man from Hell's River" puis de 25 autres films de la Warner et ce, bien avant la célèbre série télé pour enfant.
En 1927, les frères Warner prirent un gros risque financier en pariant sur une toute nouvelle technologie: le film parlant. Ils produisirent "Le Chanteur de Jazz" avec Al Jolson, un succès mondial qui fit de la Warner, la véritable pionnière du film parlant.
En 1929, la Warner Bros rachète la First National Pictures qui avait produit de 1918 à 1923, neuf courts métrages et le fameux "The Kid" de Charlie Chaplin.
Dans les années 30 , la Warner se distingua par la production de nombreux films noirs avec des acteurs comme James Cagney et Humphrey Bogart. Accusée de glorifier le milieu du crime, la Warner se mit également à la production de nombreux films d'aventure comme le célèbre Robin des Bois.
Dans les années 30, vint l'ère du film d'animation au sein du studio sous la direction de Leon Schlesinger. Des films d'animation virent ainsi le jour avec des anciens de Disney à la réalisation comme Hugh Harman, Rudolf Ising, Jack King ou encore Friz Freleng. Mais c'est avec le très célèbre Tex Avery que les cartoons de la Warner commencèrent à se distinguer de la concurrence. Ainsi, les films d'animation étaient moins manichéens et tournés vers un public plus adulte que ceux de Disney. Bugs Bunny, Daffy Duck ou Droopy sont encore très fortement associés à l'image de la Warner.
Vint ensuite l'ère de la production télévisuelle, nouveau média en plein essor dans les années 60. La Warner signe dès cette époque jusqu'à nos jours des séries comme Friends évidemment mais aussi Shérif fais moi peur, Dallas, Wonder Woman, la caravane de L'étrange, Cold Case, Urgences, New York 911, Smallville, Les frères Scott, les Soprano, A la Maison Blanche, Tout le monde aime Raymond ou encore Band of Brothers ou Six feet under et Nip Tuck.
Parmis le catalogue des films Warner, on peut trouver des films comme Annie, Camelot, Casablanca, la série des Armes Fatales, Mad Max, la série des Rocky, Blade Runner, Giant, A l'est d'eden, la fureur de vivre, Orange Mecanique, Full Metal Jacket, Shining, Vol au dessus d'un nid de coucou, Heat, American Beauty, True Lies, Ocean's Eleven et bien d'autres encore...
En 1989, La Warner est rachetée pour 14 milliards de $ par le groupe Time puis fusionne avec AOL en janvier 2000 créant ainsi l'un des plus grands groupe mondiaux dans le domaine de la communication et de l'entertainment regroupant des entités comme Warner Bros Pictures et sa branche de cinéma indépendant, AOL, HBO, Time ou encore New Line Cinema.
Actuellement, le studio compte 34 sound stages (hangars uniformisés de couleur sable) et de nombreux décors extérieurs témoignant de l'histoire cinématographique du studio (voir les photos ci-dessous). Le studio en mai 2003 a procédé à la destruction de ses décors extérieurs utilisés pour le tournage de ses anciens westerns, trés peu rentables car plus ou trop peu utilisés de nos jours pour la production de films. Le Studio Universal a contrairement à la Warner décidé de les conserver, plus comme vestiges d'une histoire cinématographique révolue plutôt que pour la production réelle de films.
William Fox
William Fox naît le 1er janvier 1879 à Tulchva, dans l'actuelle Hongrie.
Issue d'une famille très pauvre, il a 12 frères et sœurs. L'Europe est ravagée par la famine et les conditions de vie désastreuses, toute la famille embarque pour le Nouveau Continent à bord d'un bateau de fortune.
La traversée sera extrêmement difficile, la médecine n'est pas présente. Arrivée sur la terre ferme, les parents enterrent 6 de leurs enfants.
Malgré les étincelles qu'on leur a fourni, la vie est toujours aussi difficile, en particulier pour les enfants rescapés (dont William). Bien que les parents aient trouvés un travail, les enfants ne mangent pas tous les jours ni à leurs faim et les fins de mois très difficile. Les parents élèvent mal leurs enfants : ils travaillent tôt, les enfants se soutiennent pour survivre.
Une fois adolescent, William prend le sort de la famille en main. A son tour, il part chercher du travail, il se fait embaucher comme tailleur. Avec un bon sens des affaires, il finit par sortir toute la famille de l'enfer.
Le 30 décembre 1899, il se marie avec Eva Leo mais on a aucune autre information.
Un jour, un panneau publicitaire attire son attention : un hangar qui visionnait des courts métrages est à vendre. En 1904, il décide d'investir toutes ses économies soit 1600$ pour le racheter.
Mais le lendemain, les ennuis commencent. Il se trouve que le public se compose majoritairement d'hommes alcooliques et au chômage et de nombreux trafics clandestins circulent.
William décide de changer la politique de son entreprise en ne diffusant que des films familiaux : c'est une bonne intuition car un public plus aisé débarque. Afin de se débarrasser des éléments nuisibles, il fait discrètement appel à des videurs.
En quelques années, il se retrouve propriétaire de 15 salles de cinéma.
Mais un nouveau problème débarque : Joseph Kennedy dirige la Faten Company. Celle-ci règne en maître absolu sur les producteurs indépendants en les taxant excessivement. William Fox décide de porter plainte pour abus de pouvoir, soutenu pas Thomas Edison. A la surprise générale, il remporte le procès et reçoit 300 000 $ de dommages et intérêts.
Une fois qu'il acquiert cet argent, il l'investit aussitôt dans l'achat de nouvelles salles de projection et dans le développement de courts-métrages.
William manque de se tuer dans un accident de la route. D'un groupe sanguin rare, l'acteur Dustin Farnum lui sauve la vie grâce à la transfusion. Pour le remercier, lui offre un contrat exclusi à vie. L'acteur arrêtera sa carrière en 1925 et mourra en 1929.
Désormais, l'argent rentre à flots et est aussitôt dépensée dans de nouvelles productions avec le procédé du movietone (procédé permettant d'entendre la bande son synchronisée à l'image). Cependant, cette nouveauté à un cout très élevée et les studios Fox sont aux bords de la faillite.
C'est alors que son collègue Frank Powell lui présente une jeune femme aux origines polonaises et suissesse : Theda Bara. Elle signe un contrat avec la Fox et sauve les studios de la faillite : la compagnie est n°1 et rapporte 250 millions de $.
Ensemble, et malgré le curitanisme de certains, les films que William Fox produisit pour Theda Bara rencontrèrent chez les femmes une résonnance profonde. Leur intelligence et leur séduction devenaients de nouvelles armes en vue d'acquérir leur indépendance.
Avec l'ensemble de ses succès, William investit dans l'immobilier contrairement à ses concurents et possède désormais 2000 salles de cinéma.
Mais le 28 octobre 1929 : c'est le crack bourisier à Wall Street ! Les actions qu'il a payé 120 $ ne rapporte plus que 50cts : il est complètement ruiné. Les actionnaires le pousse vendre ses parts pour sauver les studios. Il réussit à récupérer 18 millions de $.
La descente aux enfers continuent : en mars 1930, il n'est même plus le patron de sa propre société. Il se retrouve devant les tribunaux pour déclaration de faux bilans par les nouveaux patrons.
En 1932, il a tout perdu. Il purge une peine de 6 mois de prison et se retrouve pratiquement à la rue.
Du temps de son poste de directeur fondateur, les studios Fox auront produit 537 films de 1914 à 1935.
Il meurt, oublié de tous, le 8 mai 1952 à New York.
Carl Laemmle
Carl Laemmle naît le 17 janvier 1867 à Laupheim, en Allemagne.
Carl Laemmle arrive aux États-Unis le 27 février 1884. Il débarque à New York rejoindre son frère qui s'était déjà installé sur ce que Carl voit comme un eldorado. Il vit à New York après avoir quitté son père et perdu sa mère.
Grâce à son frère qui connaissait déjà la ville, il lui trouve rapidement un poste d'aide comptable dans une société. Il se montre un employé sérieux, il évolue rapidement et grimpe les échelons petit à petit et gagne de mieux en mieux sa vie et met de l'argent de côté.
Il s'est marié avec Recha Stern de 19?? jusqu'en 19??. Ils eurent un fils : Carl Jr.
Avec son épouse, ils investissent dans une machine révolutionnaire : le kinetoscope. Il s'agit d'un appareil permettant au spectateur de visionner des mini-métrages sous la forme d'images animés.
En 1906, les classes moyennes ne se divertissent pas encore assez alors c'est le moment pour lui d'investir au maximum ce projet. C'est chose faite et les affaires prospèrent quasi-immédiatement : les ménages se précipitent pour les regarder au point de refuser quotidiennement des spectateurs !! Les personnes peuvent ainsi regarder des combats de coqs, des matchs de boxe mais aussi des femmes dénudées.
William Fox et lui entrent en rébellion avec l'inventeur Thomas Edison. En effet, ils refusent de verser le moindre centime à sa société qui revendiquent la “paternité” des tournages, des projection ainsi que des appareils.
Carl Laemmle décide donc de créer sa 1ère compagnie de tournages et de projection : IMP. La 1ère année d'exploitation, sa société produit plus d'une 100aine de films.
Il fait également passer de nombreux castings bien que l'industrie du cinéma en est à ses balbutiements. Parmi ses artistes, il embauche la futur Mary Pickford !!
Ses profits sont en constantes augmentation, arrivé à la gloire en 1912, il choisit de revendre l'IMP et utilise les fonds pour constituer la 1ère compagnie indépendante de production et de distribution indépendante : l'Universal Film Manufactory Company.
De nombreuses stars passeront dans son studios comme Rudolph Valentino et Tod Browning. Mais avec Erich Von Stroheim, leur collaboration fut particulière puisque dès le début il refuse son idée. Mais le réalisateur sait jouer de sa personne et parvient à le convaincre de lui laisser une chance.
Il cède à sa demande et lui fait signer un contrat : il l'embuche comme réalisateur, interprète et scénariste pour 200$ par semaine. Von Stroheim tourne son 1er film pour les studios avec “Maris Aveugles” (1919) avec en vedette Stroheim lui même mais aussi Francesca Bellington et Sam De Grasse.
Le film choque les mentalités de l'époque et pourtant, il remporte un succès phénoménale. L'histoire parle d'un triangle amoureux perdu dans les montagnes. L'épouse a vraiment envie de succomber à ses désirs et tromper son mari mais finalement revient sur sa décision et n'entame rien. Surpris, le mari le tue lors d'une chute et l'honneur du couple est sauvé. Même les critiques sont de sont côté puisqu'elles disent qu'il s'agit du scénario le plus original de l'année 1919 et la réalisation est mature.
Après ce succès, le directeur demande à son réalisateur de mettre sur pied une histoire parlant du jeu. Stroheim se met immédiatement au travail et met en place le film “Folies De Femmes” (1921) et lui laisse carte blanche.
Cependant, il explose le budget initial du film avec une dépense record de 1,3 millions de dollars !! Irving Thalberg, alors bras droit de Carl Laemmle, lui demande de suivre chaque dépense de ce tournage et de trouver des solutions pour limiter la casse et trouver des fonds pour le terminer.
Sur les conseils de Thalberg, le directeur finit par accepter de licencier le réalisateur aux dépenses extravagantes mais dans la réalité son bras droit dirige déjà les studios.
En 1923, il produit l'un des derniers chefs d'oeuvre du muet avec “Notre Dame De Paris” avec Lon Chaney, Patsy Ruth Millet et Norman Kerry avant de travailler à nouveau avec Chaney dans le film “Le Fantôme De L'Opéra” (1925) où il joue avec Mary Philbin.
Mais le temps passe et le directeur perd de son pouvoir, il est éloigné, au fur et à mesure, des studios bien que les membres du cinéma lui rendent régulièrement hommages et n'en terminent pas de le féliciter pour tout ce qu'il a accomplit.
Très amère, il se résigne à quitter tout ce qu'il a mit du temps à créer. Et en 1935, les dirigeants vendent les studios Universal pour 5 millions de dollars.
Du temps où il a vécu, les studios ont produit 560 films et courts métrages de 1915 jusqu'en 1937, années de sorties des derniers projets sous contrat à ce moment-là.
Carl Laemmle est décédé d'une crise cardiaque le 24 septembre 1939 à Los Angeles, en Californie.
Carl Laemmle Jr (1908-1979) est devenu producteur et scénariste à son tour entre 1926 et 1966. Fait étrange, il est décédé d'un arrêt cardiaque 40 ans précisément après le décès de son père soit le 24 septembre 1979. Il ne s'est jamais marié et n'eut aucun enfant.
La famille Laemmle est une grande famille du cinéma puisque Carl Laemmle était l'oncle du réalisateur Wylliam Wyler (1902-1981), du producteur scénariste Robert Wyler (1900-1971), du réalisateur Nat Ross (1902-1941), du réalisateur Ernst Laemmle (1900-1955) et des producteurs Max (1908-1964) et Arthur Alexander (1909-1989).
Enfin, il est le grand oncle de Chaterine et Judy Wyler et de l'actrice Antonia Carlotta.
Source : Vargen57
Harry Cohn
Harry Cohn est un producteur américain. Né le 23 juillet 1891 à New York , il est mort le 27 février 1958 à Los Angeles.
Producteur à Universal Pictures dès 1910, il fonda sa propre compagnie la C.B.C. avec Joe Brandt et son frère Jack Cohn. En janvier 1924, quatre ans après sa fondation, la C.B.C. Film Corporation prend le nom de Columbia avec l'emblème d'une dame brandissant le flambeau de la liberté.
Symbole du nabab hollywoodien et tyran mégalomane à la grossièreté proverbiale, Harry Cohn a un véritable sens des affaires qui lui permettra de hisser sa compagnie parmi les plus grandes.
Source : Wikipedia
Samuel Goldwyn
L'un des derniers pionniers du cinéma. Après avoir dirigé à 17 ans une usine employant 100 ouvriers, il entreprend sa montée dans le monde du cinéma. Il fonde d'abord la Jesse L. Lasky Feature Play Company, dont le directeur sera Cecil B. De Mille. Puis il forme la Goldwyn, dont la raison sociale combine la première syllabe de son nom, et la seconde de son associé Edgar Selwyn. Évincé de la compagnie suite à des ennuis financiers, il ne fait pas partie de la Metro-Goldwyn-Mayer, issue de la fusion de la Goldwyn avec la Metro Pictures et les Productions Louis B. Mayer. En 1923 il fonde les Productions Samuel Goldwyn, qui deviendront le véritable symbole de l'industrie du spectacle pour des millions de cinéphiles.
Source : Allocine
Louis B. Mayer
Louis B. Mayer (1885-1957), producteur américain, qui régna sur Hollywood (voir Los Angeles) pendant vingt-cinq ans.
Né à Minsk (actuelle capitale de la Biélorussie), Louis B. Mayer émigra au Canada avec ses parents trois ans après sa naissance. En 1907, il s'installa aux États-Unis et se fit naturaliser américain en 1912. Après avoir été distributeur de films et administrateur de théâtre en Nouvelle-Angleterre, il s'établit à Los Angeles en 1916 et créa sa propre société de production. En 1924, cette société fut intégrée à la Metro Goldwyn Mayer (MGM) après une vaste opération de fusion orchestrée par Marcus Loew, directeur de la Metro Pictures Corporation. En sa qualité de directeur de la production de la MGM de 1924 à 1951, Mayer travailla avec les plus grandes vedettes du cinéma et les principaux réalisateurs, écrivains et producteurs. Parmi ses plus grands succès, figurent la Grande Parade (The Big Parade, 1925) de King Vidor, Ben Hur (1925), de Fred Niblo, Grand Hôtel (Grand Hotel, 1932), d'Edmund Goulding. Mayer donna à la MGM un style particulier : les films sont centrés sur la famille et la patrie, pleins de morale et de bons sentiments, et surtout ils sont techniquement remarquables.
Source : Encarta
Irving Thalberg
Irving Thalberg (30 mai 1899 - 14 septembre 1936) est un producteur de cinéma américain des débuts du cinéma. Il était surnommé The Wonder Boy pour sa jeunesse et son habileté inégalée pour choisir les bons scripts et en tirer des films rentables.
Fils d’immigrés juifs allemands, Irving Grant Thalberg voit le jour à Brooklyn. À l’issue de ses études, il est engagé au siège new-yorkais de la prestigieuse Universal Pictures. Il y travaille en qualité de secrétaire personnel du légendaire fondateur des studios Universal, Carl Laemmle. Brillant et tenace, à 21 ans il est nommé cadre en charge de productions sur le site californien des studios, Universal City.
Rapidement, Thalberg fait preuve de force et d’autorité. Ainsi en 1922, il s’oppose à Erich von Stroheim concernant la longueur de Folies de femmes et contrôle tous les aspects de production de Notre-Dame de Paris (1923). Toutefois, en 1924, il prend un nouveau tournant dans sa carrière en quittant Universal pour les productions Louis B. Mayer qui, peu de temps après s’uniront à Metro Pictures Corporation pour fonder la bien connue Metro-Goldwyn-Mayer. Thalberg est également célèbre pour avoir créé la « unit production management scheme », les productions hollywoodiennes se sont finalement divisés en « units », divisant par là le contrôle créatif d’un film entre producteur, directeur,…
Il connaît son premier succès pour la MGM dès 1925 avec La Grande Parade dirigé par King Vidor. Par la suite, jusqu’en 1932, il supervise toutes les productions importantes et combine soigneusement préparation des pré-productions avec des Sneak previews qui mesurent la réponse du public.
Mais, alors que son ardeur dans le travail lui permet de toujours obtenir les meilleurs résultats, Thalberg est rattrapé par la réalité d’une santé fragile. Atteint, depuis la naissance, de problèmes cardiaques, il est victime en 1932 d’un infarctus. Profitant de ce moment d’invalidité, Louis B. Mayer, qui jalouse depuis quelque temps le pouvoir et le succès de Thalberg, décide de le remplacer par David O. Selznick et Walter Wanger. Lorsque Thalberg reprend le travail, en 1933, il n’est plus qu’un des producteurs du studio. Néanmoins, il participe au développement de quelque unes des plus prestigieuses entreprises de la MGM comme Grand Hotel (1932), Les Révoltés du Bounty (1935), China Seas (1935), Une nuit à l'opéra (1935) avec les Marx Brothers, San Francisco (1936), et Roméo et Juliette (1936).
Sur le plan sentimental, à son arrivée chez MGM, Thalberg fréquentait l’actrice Norma Shearer. Il l’épouse en 1927 et souhaite faire d’elle une femme au foyer. Mais Norma refuse d’abandonner sa carrière d’actrice. Dès lors, son époux lui confiant de meilleurs rôles, elle deviendra la plus grande star de la MGM au cours des années trente. Ensemble, ils eurent deux enfants, Irving Jr. (1930–1987) et Katherine (1935-2006).
Thalberg n’est âgé que de 37 ans lorsqu’il meurt d’une pneumonie, à Santa Monica, en Californie pendant la pré-production de Un jour aux courses (1937), et Marie-Antoinette (1938).
Thalberg repose dans le grand mausolée du Forest Lawn Memorial Park de Glendale, en Californie. Norma Shearer l’y a rejoint en 1983, elle qui avait fait graver sur la tombe de son défunt mari : "My Sweetheart Forever".
Source : Wikipedia
Adolph Zukor
Adolph Zukor était un producteur de cinéma d'origine hongroise, né le 7 janvier 1873 et décédé le 10 juin 1976 à l'âge de 103 ans.
Il fait partie de ces hommes qui ont contribué à la légende hollywoodienne. Il est l'un des co-fondateur de la Paramount Pictures avec Jesse L. Lasky.
Il se retire en 1959 nanti d'une présidence honoraire qu'il ne quittera qu'à sa mort.
Source : Wikipedia
Panneau d'hollywood
Le panneau Hollywood (Hollywood Sign en anglais), également appelé les lettres Hollywood, est un écriteau monumental formant le mot « HOLLYWOOD » en lettres capitales, érigé sur une colline surplombant le quartier du même nom, dans la ville californienne de Los Angeles, aux États-Unis.
Source : Wikipedia
fascinant en verité un grand peuple ce qui m a desolé ce matin en faisant un post sur mon blog http://allahalwatanalmalik.unblog.fr/ c etait leur depart du maroc ils auraient pu aider le pays a se petrir dans cette force et cette intelligence qui leur sont caracteristiques
RépondreSupprimerun petit tour sur ma page me ferait plaisir bien qu humble merci d avance