verwilghen charles

V Charles verwilghen.charles@gmail.com

J’ai beaucoup apprécié vos commentaires, encore un donneur de leçons de salon, je me suis dit. En relisant votre texte, tout y est, beaucoup de naïveté et surtout une méconnaissance totale de l’Islam.

Je suis un ancien naïf de la gauche utopique, mais avant tout un descendant de ceux qui ont subi les déportations romaines du 1er siècle après Jésus-Christ, nous avons été partout honnis, bannis, traqués, dénoncés, écrasés, spoliés, brûlés et convertis de force, puis les croisades, l’inquisition de la Reine Isabelle la catholique, des pogroms en terres chrétiennes et en terres musulmanes, et ce jusqu’à nos jours, voilà qu’on veut nettoyer la terre d’Israël de ses Juifs.

Cela étant dit, je réponds à vos accusations, je n’ai jamais effacé aucun commentaire sur mon blog. Où voyez vous l’incitation à la haine ? Je ne fais que répondre à ceux qui vomissent jour et nuit du Juif et de l’Israélien. Je crois effectivement que nous ne vivons pas dans la même Belgique. Si vous avez envie de vous voiler la face c’est votre problème !!!

Vous me reprochez d’être direct dans mon langage, en répondant du tac au tac, et surtout je ne fais que répéter ce qui est écrit dans le Coran, rien de plus. Vous me faites rire avec : les penseurs musulmans vous le diront: l'Islam place sur un pied d'égalité chrétienté, judaïsme et même zoroastrisme, sûrement, mais dans la dhimmitude. Je veux bien vous croire si vous me donnez un seul exemple de pays musulman où les minorités vivent en paix si ce n’est dans la peur et le massacre comme on le voit tous les jours en Iraq, en Egypte, au Soudan, au Nigéria et j’en passe.

Je vous fais remarquer que vous véhiculez des mensonges tels que Sabra et Chatila et Jénine, tout en vous rappelant que c’est le Hezbollah et le Hamas qui on entamé les hostilités, et que s’ils avaient eu en face d’eux une autre armée, ils auraient été massacrés avec des centaines de milliers de morts, mais que voulez-vous !!!! les Juifs étaient là !!!

« La haine envers Israël », écrit Shepherd, car il faut bien parler de haine, doit être vue comme un symptôme : celui d’un dysfonctionnement global de l’âme, de l’esprit et de l’intelligence qui pourrait bien se révéler mortel et qui est, en réalité, « une maladie civilisationnelle » : il s’y reflète et s’y précipite le pire et le plus suicidaire de la culture politique occidentale : déperdition des valeurs et de l’identité, pathologies idéologiques multiples et plus même définies, séquelles mal digérées de traumatismes historiques, relativisme généralisé, propension à l’apaisement et à la soumission devant ce qui vient nier ce qu’on est.
Les hommes politiques européens, de gauche ou de droite, tiennent des discours qui représentent des facettes de la maladie et qui ne « proposent aucun remède pertinent », tant la maladie est avancée.

« La transcendance juive renvoie à la racine même de l’idée de transcendance » d’où est née la civilisation occidentale. Les griefs des ennemis d’Israël apparaissent d’autant plus justifiés en Europe qu’ils sont formulés par des non Occidentaux qui prennent bien soin d’employer un vocabulaire où il est question de « colonisation », d’ « exploitation », d’ « impérialisme ».
la guerre étant définie en Europe comme la pire des solutions, il est inadmissible aux yeux des Européens qu’Israël ose se battre ; et quand bien même Israël est agressé et mène des actions défensives, Israël est systématiquement dépeint comme l’agresseur, car des non Occidentaux, par définition, dans le schéma de pensée européen ne peuvent pas avoir tort.

Les attentats suicides à Jérusalem, à Tel Aviv ou ailleurs n’ont, en ce contexte, valu aucune compassion européenne envers les Israéliens, sinon de manière marginale et ont au contraire exacerbé la conviction, chez nombre d’Européens, que les Palestiniens étaient vraiment désespérés à cause d’Israël pour que certains d’entre eux commettent de tels gestes.

Le problème de l’Europe face à Israël est au delà des limites de l’acceptable. Il leur permet de se donner l’illusion qu’ils sont du bon côté, celui de la morale et du progrès, et leur donne la sensation qu’ils sont toujours vivants et qu’ils ont toujours un futur. Il est de dire aux Israéliens et à leurs dirigeants qu’il faut se défier de l’Europe et prendre ce qui vient d’elle avec circonspection, et sans la moindre illusion.

Dans les milieux où l’antisémitisme ne prend plus la peine de se dissimuler derrière un antisionisme de façade, cela en dit long sur la dégradation qui atteint la pensée et les mœurs dès qu’il est question de l’État Juif.
Et comment vaincre le totalitarisme et sa toute puissance du moment, sinon en refusant de se laisser sidérer par Béhémot, en passant le relais de la lutte pour la survie d’aujourd’hui à la génération qui vient, celle qui poursuivra le combat, inlassablement, jusqu’au moment où l’État omnipotent, épuisé par ses luttes et saigné ses échecs, réclamera à son tour une trêve, un armistice, ses jours étant à présent comptés.

Je pense qu’il est politiquement important que beaucoup de gens à gauche prennent au sérieux les expressions d’antisémitisme qui sont devenues fréquentes au sein de groupes qui se considèrent comme anti-impérialistes. La question n’est pas de savoir si l’on peut ou non critiquer la politique israélienne.

Cependant, la critique du « sionisme » qui domine dans de nombreux cercles anti-impérialistes va au-delà d’une critique de la politique israélienne. Cette critique attribue à Israël et aux sionistes un pouvoir maléfique sans pareil et un pouvoir conspirationniste universel. On ne critique pas Israël comme on critique d’autres pays ; on voit en lui l’incarnation de ce qui est profondément et fondamentalement le mal. C’est l’anti-impérialisme des imbéciles.

Quand je vois finalement en toute lucidité à quoi ressemble la Belgique aujourd’hui, je ne vois que seul un miracle puisse la sauver, tellement l’horizon est si obscur. Avec de tels dirigeants on va vers un désastre, pour devenir une république islamique.
Vous me dites que je risque de les "convertir à l'antisémitisme", si je continue à me défendre comme je le fais. Je vous fais remarquer qu’ils n’ont pas besoin de mes textes pour se convertir, ils sont antisémites génétiquement pathologiques.

Aujourd’hui, je me dois d'être solidaire avec tous les miens, je ne veux plus me taire, je veux crier haut et fort, je n’ai plus peur, car je sais que je ne peux pas compter ni sur l’Europe ni sur personne, tout en sachant que mon salut viendra uniquement d’Israël, seul et personne d’autre. Donc je suis SIONISTE à outrance, et je suis fier de l’être. Je ne suis ni fou ni utopiste mais réaliste, l’histoire nous l’a prouvé elle se répète.

J’ai hérité dans mes gènes, une histoire intelligente, un savoir et des connaissances, je me dois de les sauvegarder et de les transmettre. "L'an prochain à Jérusalem." C'est écrit dans la Bible, cette prière est devenue un cri, un cri qui a plus de 2000 ans, mes parents, mes grands-parents, mes arrières grands-parents et mes arrières-arrières-arrières grands-parents l'ont répétée, cette phrase, ce cri, au moins une fois par an, le jour de Pâques.

Si je me suis permis de vous répondre, c’est uniquement par politesse, vos commentaires me laisse indifférent, je les entends tous les jours par des donneurs de leçons aveugles !!. Qui ne voient et jugent qu’à travers les médias soudoyés et partiaux.

Puissent la lucidité et la clairvoyance un jour vous habiter...

Simon A.
lesavoirjuif@gmail.com